FORREST GUMP

 

 

Assis sur un banc public, Forrest Gump raconte sa vie à des passants… Il est né dans une petite ville de l’Alabama, affligé de deux handicaps : un quotient intellectuel en-dessous de la moyenne et une paralysie partielle des jambes qui l’oblige à porter des prothèses. Mais sa mère, «Mama» Gump, ne s’avoue pas vaincue et décide de l’envoyer à l’école, où il subit les brimades de ses condisciples, à l’exception de Jenny Curran, qui devient son amie. Un jour où il est poursuivi par des voyous, Forrest (dont la démarche ataxique a inspiré le jeu de scène d’Elvis Presley) découvre qu’il peut courir très vite. Cette aptitude lui permet, au collège, d’être sélectionné dans l’équipe de football et de rencontrer le président Kennedy.

Tandis que Jenny, rêvant d’une carrière à la Joan Baez, se retrouve à chanter des mélodies folk sur la scène d’une boîte de strip-tease, Forrest part pour le Viêt-nam où il sert sous les ordres du lieutenant Dan Taylor, descendant d’une lignée de militaires. Il se lie d’amitié avec «Bubba» Blue qui le persuade, quand la guerre sera finie, de se lancer avec lui dans la pêche à la crevette. Mais au cours d’une offensive, Bubba est tué et Forrest, qui a transporté un à un tous les hommes de sa compagnie, s’en tire avec une légère blessure. À l’hôpital, alors que Dan, désespéré d’avoir été amputé des deux jambes et de n’être pas mort au combat comme ses illustres ancêtres, sombre dans l’amertume, l’alcoolisme et la misanthropie, Forrest apprend à jouer au ping-pong, sport où il excelle bientôt.

Après avoir été décoré par le président Johnson, il revoit Jenny dans une manifestation pacifiste, mais elle repart aussitôt pour San Francisco. Devenu champion de ping-pong, Forrest est félicité par le président Nixon, dont il provoque involontairement la chute en signalant à la police la présence de cambrioleurs dans l’immeuble du Watergate. Il se lance ensuite dans la pêche à la crevette et s’associe avec Dan, qu’il sauve ainsi de la déchéance. Après maints déboires, ils finissent par faire fortune. Forrest perd sa mère, mais retrouve Jenny. Droguée et suicidaire, celle-ci lui offre une nuit d’amour avant de le quitter à nouveau. Forrest se met alors, pendant trois ans, à courir sur les routes d’Amérique, suivi par une foule d’adeptes qui le prennent pour un messie. Juste avant de mourir d’un virus inconnu, Jenny lui fait signe une dernière fois afin de lui confier la garde de l’enfant qu’elle a eu de lui, appelé… Forrest.

 

FORREST GUMP 1994. Comédie dramatique (USA)
Réalisation Robert ZEMECKIS (1994)
Scénario Eric ROTH D’après le roman de Winston GROOM
Directeur de la photographie Don BURGESS
Musique Alan SILVESTRI
Production Wendy FINERMAN , Steve TISCH, Steve STARKEY / Paramount
Distribution UIP
Durée 140 minutes
Forrest Gump Tom HANKS
Jenny Curran Robin WRIGHT
Mrs Gump, dite « Mama » Sally FIELD
Le lieutenant Dan Taylor Gary SINISE
Benjamin Buford « Bubba » Blue Mykelti WILLIAMSON
Forrest enfant Michael Conner HUMPHREYS
Jenny enfant Hanna R HALL
Le jeune Elvis Presley Peter DOBSON

 

Édité en 1986, le roman de Winston Groom connut un regain de popularité grâce au succès du film (plus de 300 millions de dollars de recettes en quelques semaines). L’auteur accompagna les rééditions d’un recueil d’aphorismes, «Gumpisms», qui se vendit aussi très bien. Pour les effets spéciaux et notamment les «incrustations» permettant à Tom Hanks d’apparaître, dans des documents d’archives, aux côtés de personnalités célèbres, Robert Zemeckis fit de nouveau appel à Industrial Light and Magic et à Ken Ralston, son collaborateur sur ses précédents films. Constituée de plus de trente morceaux célèbres des années 50 à 80, la bande-son fut jugée par les critiques musicaux la meilleure depuis celle d’AMERICAN GRAFFITI.

 

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